Décidément, l’année 2020 est l’année des voitures électriques. En effet, situation de COVID-19 ou non, cela n’a visiblement pas empêché les grands constructeurs automobiles de réaliser la présentation de leur nouveau-né tout en électrique. Et la maison Fiat n’est pas en reste.
Aucun lancement sous les feux des projecteurs, l’arrivée de la Fiat 500 e version 2020 s’est fait tout en douceur en mois de mars pour la version cabriolet et une toute nouvelle carrosserie berline vers la moitié de l’année.
Mais combien même sa présentation fût discrète, la Fiat 500 e 2020 s’est fait une place de choix dans le cercle très fermé des élites des véhicules électriques. Comment y est-elle parvenue ? Réponse dans notre grand dossier.
Dès son arrivée sur le marché de l’électrique, Fiat a mis la barre très haute. Dans son édition limitée La Prima lancée à 500 unités, le modèle cabriolet à toit ouvrable (500 Cabrio) est vendu à partir de 37 900€. La Fiat 500 e berline à toit fermé, quant à elle, débute à 34 900€.
De leur côté, les consommateurs français ont droit à une série limitée France Edition disponible en 5 niveaux de finitions. Le prix débute avec une version d’entrée de gamme de 27 500€ hors bonus écologique (7000€ jusqu’à la mi-2021). Les modèles supérieurs berline sont facturés à 29 900€, auxquels il faut ajouter 3000€ supplémentaires pour acquérir la carrosserie cabriolet.
Manifestement avec de tel prix, la Fiat 500 e 2020 a décidé de s’aligner aux fines fleurs des voitures électriques comme la Mini Cooper SE ou la Honda e. Pour sa part, la petite britannique annonce un prix de départ de 37 600€. La Mini Cooper SE justifie son prix plus élevé par rapport à la Fiat par sa puissance de 187ch contre seulement 118ch pour l’italienne. Mais qui dit grande performance, dit grande consommation. D’où, si la Fiat 500 e se démarque de la concurrence, c’est notamment au niveau de l’autonomie. Sur ce point précis, elle n’a rien à envier aux autres petites demoiselles électriques.
Au regard de la carrosserie, la 500 électrique a conservé les mêmes lignes épurées qu’on connaît du modèle 500 lancé il y a plus d’un demi-siècle. Cependant, pour se mettre dans l’ère du temps, elle a reçu quelques touches de modernité au niveau de l’habitacle, qui a gagné au passage 4,2 cm supplémentaires.
De plus, elle a grandi de 6,1 cm en longueur et 5,6 cm en largeur pour offrir une meilleure habitabilité, du moins pour les passagers avant. Car concernant la banquette arrière assez sommaire, elle sera plus adaptée au gabarit d’un enfant. Autant ainsi profiter des places avant et rabattre les sièges arrière pour gagner un espace de 198 litres de coffre.
La Fiat électrique de 3 portes présente alors un habitacle correct. Ce n’est pas le summum de l’élégance, mais il dégage néanmoins une certaine élégance grâce au coloris blancs des sièges conçus à partir de matériaux recyclés.
L’agencement de la planche de bord est également d’une excellente sobriété. On retrouve alors une console centrale avec un écran multimédia doté de système UConnect 5 de 10,25 pouces. Celui-ci propose divers instruments digitaux et offre un graphisme irréprochable. Des boutons sont disposés en guise de sélecteur de vitesses. En outre, on dispose d’aides à la conduite à la pointe de la technologie (régulateur de vitesse adaptatif, caméra panoramique, détection d’angles morts maintien de voie et lecture de panneaux de signalisation)
Économique et offrant un confort de conduite optimale, la petite citadine électrique de Fiat est incontestablement la voiture parfaite pour des petits trajets quotidiens sans encombre.
Sur le plan mécanique, elle a été étudiée en vue d’assurer une excellente autonomie en ville. Sous le capot, on découvre alors un moteur électrique de 87 kW et 220 Nm de couple, propulsé par un pack de batterie de 42 kWh. Une motorisation assez suffisante pour fournir une puissance de 118ch (150km/h). À noter qu’un petit format de batterie de 23,7 kWh sera disponible en printemps 2021.
Dans un exercice de 0 à 100 km/h, la Fiat affiche alors un chrono de 9 sec. Il faut savoir néanmoins qu’une forte accélération sollicite une utilisation d’énergie plus conséquente, ce qui va inévitablement engendrer une consommation plus élevée. Par conséquent, impossible de bénéficier des 300 km d’autonomie annoncés. L’autonomie plafonne plutôt entre 200 et 250 km.
En revanche, sachez que pour un usage purement urbain et si la condition climatique est au rendez-vous, la citadine électrique est en mesure de procurer plus de 400 km d’autonomie.
La Fiat 500 e 2020 propose différents modes de conduite pour permettre au conducteur de jongler, selon ses envies, entre économie d’énergie et conduite en vitesse maximale.
Au démarrage, le mode « Normal » est lancé par défaut. Il est possible par la suite de basculer vers le mode "Range" pour bénéficier d’une récupération d’énergie notable. Celui-ci permet de recourir que très rarement à la pédale de frein. En mode "Sherpa", la vitesse maximale est bridée à 80 km/h, ce qui entraîne une coupure instantanée de la climatisation et des sièges chauffants.
Pour faire le plein d’énergie, la recharge est assurée par un chargeur embarqué de 85 kW. Sur une borne compatible, 80% de charge pourront être récupérées en 35 mn. En revanche, il faudra patienter près de 4h15 pour obtenir une charge complète sur une borne publique de 11kW. Sur une prise domestique avec une wallbox 7,4 kW, le temps de charge est même nettement plus élevé (6h en moyenne). En notant que la wallbox 2,3 kW de série est fournie à l’achat.
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