Une sortie sur les routes qui s’est fait attendre après sa présentation au grand public durant le Mondial de l’Automobile à Paris en 2018, le premier exemplaire de la Bugatti Divo est désormais livré à son propriétaire en 2020. D’autres modèles à finition uniques vont ensuite emboîter le pas. Au total, seulement une quarantaine de cette hypersportive alsacienne sera produite, qui ont d’ailleurs été déjà toute réservée.
Pourquoi avoir attendu deux ans pour commercialiser la Bugatti Divo, pour finalement n’en produire que 40 exemplaires ? La réponse : la Bugatti Divo est une voiture personnalisable conçue spécialement en fonction des besoins et des envies de ses propriétaires.
Suivez le guide pour en savoir plus sur la spécificité de cette voiture sur-mesure finement assemblée à la main au cœur même de l’Alsace en Molsheim.
Pour devenir l’heureux et l’unique propriétaire d’une Bugatti Divo, il faudra débourser la modique somme de 5 millions d’euros HT. Un prix astronomique certes, mais qui est pleinement justifié par l’efficacité technique et mécanique, ainsi que le design fracassant de la Bugatti Divo 2020.
Si un autre modèle de la firme allemande : la Bugatti Chiron ; notez au passage que Volkswagen AG a racheté Bugatti en 1998, combien même elle n’en reste pas moins une française qui fait notre fierté ; a été déjà ressentie comme la quintessence des voitures lancées par la marque, la Bugatti Divo est en passe de monter un cran bien dessus.
À la vue de la similarité au niveau de l’esthétique de l’habitacle, on peut dire sans détour que la Bugatti Divo est une simple variante de la Bugatti Chiron. Et encore sous le capot, on reste sur un même moteur W16 à transmission intégrale, d’une puissance de 1500ch avec une boîte de vitesses à double embrayage. Une configuration qui lui permet d’arracher les 0 à 100km/h en 2,4 sec.
Alors au final, en quoi la Bugatti Divo est-elle différente de la Bugatti Chiron ? Pour avoir une réponse à cette question, voyez par vous-même ce que la Bugatti Divo a à vous offrir.
Un design digne des véhicules sortis tout droit des blockbusters comme Batman, la Bugatti Divo est loin de passer inaperçue grâce à son châssis hypertravaillé. Sur la face avant, on retrouve bien entendu l’empreinte propre à Bugatti : la calandre en forme de fer à cheval, ponctuée par le logo de la marque. Au niveau du capot totalement aérodynamique, les feux sont retravaillés donnant ainsi des phares LED à faible ouverture (35mm de hauteur).
Toujours en vue d’accentuer le côté aérodynamique, la Bugatti Divo arbore des prises d’air au niveau des arches de roue, parachevés par un drapeau multicolore au niveau de la portière, un petit clin d’œil à la racine française de la firme.
En ce qui concerne la paroi arrière, la Bugatti Divo arbore un aileron monstrueux fixé par des montants, d’une envergure de 1,83m. Notez que cette configuration particulière n’a pas été uniquement élaborée en vue d’impressionner les passants. En effet, il s’agit d’un aileron amovible qui s’oriente automatiquement en fonction des conditions de conduite. Pour fignoler le tout, la sportive se dote d’une large bande lumineuse qui relie les feux arrière, ainsi que d’un diffuseur.
Au niveau de l’intérieur, aucun changement notable de la part de la Bugatti Divo puisqu’elle s’approprie la même architecture luxueuse de la Bugatti Chiron.
Cependant, étant donné que le futur propriétaire devra payer la bagatelle de 5 millions d’euros pour acquérir la Divo, en toute logique, celui-ci a ainsi droit à un traitement de faveur. À la demande, il est alors possible de solliciter un intérieur tout en carbone ou de personnaliser la peinture de la carrosserie. Concernant ce dernier point par exemple, le constructeur souligne qu’il faut au minimum 4 mois de travail à l’équipe de personnalisation pour mettre au point un nouveau coloris qui s’adapte à la demande du client. Tout un travail qui explique ce prix d’achat qui n’est pas à la portée de tous.
Par ailleurs, le même code couleur du carrossage peut être également retranscrit sur le cuir Alcantara des revêtements intérieur et des sièges. En notant, que de série, la couleur bleue Divo Racing Blue recouvre le siège conducteur de la Bugatti Divo. Tandis que côté passager, on reste sur une teinte grise.
En réalité, selon le goût et les envies du propriétaire, toutes les modifications sont envisageables du moment qu’elles n’entravent pas la sécurité au volant et n’interfèrent pas l’esprit Bugatti de la voiture.
C’est uniquement une fois derrière le volant que l’on peut se faire une réelle idée de la particularité de la Bugatti Divo face à la Bugatti Chiron.
Tout d’abord, la Bugatti Divo s’annonce particulièrement redoutable dans les courbes. En effet, elle démontre un braquage parfaitement maîtrisé en entrée de virages, comme tout au long des circuits sinueux. En revanche, l’efficacité sur lignes droites, c’est la Bugatti Chiron qui l’emporte.
La gestion minutieuse des virages démontrée par la Bugatti Divo est en partie possible grâce à la configuration de l’aileron automatique, mais surtout à un allègement de la supercar (1 960kg de poids à vide, soit 35kg de moins que la Chiron) qui une fois associé à un gain d’appui de 90kg, peut générer facilement 460kg d’appui pour atteindre une vitesse de pointe de 380km/h.
Afin de dompter toute cette performance de la Bugatti Divo, le constructeur a ainsi pris l’initiative d’apporter des ajustements spécifiques notamment une direction plus réactive, des suspensions plus compacts, des ressorts d’amortisseurs plus robustes, ainsi qu’un système de freinage plus affûté.
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